Réalisation d'un photophore artisanal.
L'argile blanche ou rouge est tournée à la main.
Le choix de la couleur influencera le rendu final.
La forme choisie doit permettre d'introduire une bougie par la suite. La terre au séchage et à la cuisson rétrécit. Ce retrait peut varier énormément d'une terre à l'autre (dans certains cas plus de 10%).
Après un séchage partiel, le motif est dessiné à la main pour préparer la découpe.
Une découpe au couteau de potier est réalisée. L'argile trop molle risque de faire s'effondrer la pièce sur elle-même, à l'inverse, trop dure, on ne peut plus la découper !
Tout est une question de séchage.
L'étape suivante est celle de la mise en couleur. On applique au pinceau, sur la terre crue, les couleurs qui donneront vie à la composition.
Lorsque l'argile sèche complètement les couleurs pâlissent et ne permettent pas encore d'imaginer réellement ce que sera le résultat final.
Maintenant que le photophore est bien sec (après plusieurs jours), il est temps de le mettre au four. La température atteindra les 1000°c et si tout se passe bien on pourra ouvrir le four environ 24heures plus tard.
Sorti du four, le photophore devient un biscuit. Il est désormais dur et poreux.
Il reçoit un bain d'émail dont il est totalement recouvert sur la photographie ci-dessous.
Lors de la deuxième cuisson à 950°c, l'émail fond et se transforme en une couche de verre protectrice. Il nous présente alors ses couleurs définitives.